Notre Histoire
Si le Secaar a été créé en 1988, il faudrait remonter à 1970 pour découvrir ses racines et le cheminement parcouru pour arriver jusqu’à cette création officieuse en 1988 et officielle sous la forme d’une Association internationale en 1994.
En 1971, les Eglises de Suisse romande ont d’abord créé le SCAR (Service Chrétien d’Animation Rurale). Il est alors une initiative développée pour partager des connaissances et des techniques agricoles à travers divers pays africains. Entre 1981 et 1987, le SCAR s’associera à son homologue RURCON pour organiser cinq séminaires internationaux rassemblant des animateurs de développement engagés dans leurs églises. A la suite de l’une de ces rencontres, la création de SCAR Guinée sera décidée. On retrouve déjà à cette époque le Français Olivier Martin, le Suisse Edmond Racloz, le pasteur Georges Andrié de Suisse, le pasteur Paul Bossou du Bénin, le pasteur Dominique Lawi de Nouvelle Calédonie, le pasteur Étienne Fama Guilavogui de Guinée Conakry, le docteur Ezéchias Rwabuhihi du Rwanda, des figures marquantes du future Secaar.
Le 21 mars 1988, pour que l’action du SCAR soit mieux intégrée à celle de ses partenaires, une rencontre a été organisée à Savé au Bénin, grâce à l’initiative du pasteur Georges André. C’est là que naît fut le Service Chrétien d’Appui à l’Animation Rurale (Secaar). La nouvelle organisation rassemble des églises et organisations chrétiennes de développement d’Afrique, d’Europe et du Pacifique au travers de leurs services d’animation rurale respectifs. Elle est une équipe d’ingénieurs agronomes, de médecins, de pasteurs, de théologiens et d’autres compétences au service des églises.
Le Secaar en 1988
De gauche à droite, les membres fondateurs du Secaar :
- Dominique Lawi de Nouvelle Calédonie
- Edmond Racloz de Suisse
- Ezéchias Rwabuhihi du Rwanda
- Paul Bossou du Bénin
- Georges Andrié de Suisse
- Étienne Fama Guilavogui de Guinée Conakry
- Olivier Martin de Suisse
En 1994, le Secaar sera érigé officiellement en organisation internationale de droit suisse lors d’une rencontre au Cameroun. Le siège social du Secaar est à Lausanne en Suisse.
En 1996, un bureau de coordination des activités est ouvert à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce bureau, devenu le secrétariat général de l’organisation est, aujourd’hui, à Lomé, au Togo. Ce secrétariat général permet au Secaar de mieux valoriser les ressources locales et d’assurer un meilleur échange/partage de savoirs sud-sud et aussi sud-nord.
Le Secaar apporte soutien et partage de connaissances sur des projets agricoles et communautaires au sein des communautés où les organisations membres sont actives. Le Secaar aide également les églises à organiser des séminaires sur le développement rural, intégrant la formation pastorale dans cet objectif. Les initiatives symbolisent l’engagement à améliorer les conditions de vie des populations, incluant des actions en agriculture et en santé. L’accent est mis sur l’échange de savoirs, la protection de l’environnement et l’autonomisation des communautés.
Aujourd’hui, les actions du Secaar sont variées. Toutefois, elles se retrouvent sous le leitmotiv de l’organisation : un développement intégral qui rétablit l’humain et la création tout entière dans leur intégrité. Et ceci, à la lumière de la Parole de Dieu.